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Juste une illusion, un moment de confusion, assise sur ce coin d'herbe, je regarde dans les airs, ce spectacle, un mirage, tu es lĂ , plein de grĂące, Ă me tendre les mains, m'attirer ver toi, me blottir, m'endormir, pour enfin oublier.
Cette triste journée, ou perdu dans le noir, le coeur plein de désespoir, au bord de ce gouffre, il suffisait d'un souffle, pour me perdre à jamais, et ne jamais rencontrer, ce visage enchanté, qui illumine ma vie, d'une douceur infinie, mon amour, pour toujours.
Un sourire au coin des lĂšvres, un jeune homme sorti d'un rĂȘve, je te regarde, que tu te dĂ©voile, le regard volant au vent, marchant, virevoltant, qu'il est beau sous le soleil.
Une fine pluie tombe, juste le temps de voir une ombre, il a disparu au coin d'une rue, Ă entendre mon coeur qui bat, je sais que c'Ă©tait toi. Une fois encore je ne t'ai vu, demain peut-ĂȘtre, si le temps le permet. Je cours, je cours comme une folle essayant de fuir se doute qui me poursuit jour et nuit dans un silence.
Aucun cri comme souvent le soirs, il Ă©tait lĂ dans le noir, mais maintenant je me sens seule tes pas qui rĂ©sonnent, J'ai beau cherchĂ©, chercher, chercher d'un coup il sâest envolĂ©e, Le reverrai-je un jour, je cours, je cours comme une folle. Sur ce papier blanc glacĂ© il fait bon respirer, mes doutes, mes pensĂ©es, mots aprĂšs mots, lignes aprĂšs lignes, je les assemble pour qu'elles me ressemblent.
Un Ă©clair dĂ©chire la nuit, une ombre sur le balcon danse sous la pluie, il est tĂŽt presque 03:16 ce matin du vendredi 10 dĂ©cembre, je te regarde tournoyant plein de vie, avec pour seul vĂȘtement ta nuditĂ©, ton corps mouillĂ© est un vrai plaisir, laissant paraĂźtre ton corps arrondis, aux avantages de plus d'un dĂ©lice, comme tu es beau Ă te voir ainsi.
Heureux dâentendre tes rires, je m'approche sans faire de bruit, et au moment de te saisir, Le balcon est de nouveau vide, et me voilĂ trempĂ©e moi aussi. Mes paupiĂšres sont lourdes et se ferme, au grĂ© d'un dĂ©tour d'un rĂȘve, profond sĂ©jour parmi les immortels, combattante avec bravoure pour le roi, protĂ©geant Camelot et ses tours des mercenaires, armant des troupes pour la guerre, la mort tue Ă grand coup des hommes fiers.
Un nuage passe, un ange rame, une fée chante, un bébé danse, ainsi passe la vie, ainsi passe la nuit, doux et heureux, chaleureux, je descends les marches pour aller ver toi, mon coeur bat devant cette porte, je n'ose l'ouvrir, de peur de souffrir, de cet instant, ce moment, ou enfin je vais découvrir, un sourire, une brise, qui réchauffera mon coeur en douleur.
Mais rien, une fois de plus, je suis venue, mais au fond de moi, je sais pourquoi, parce que tu existe petit Ă petit, je t'imagine, je te dessine, du soir Ă l'aurore, pour que je tâaie lĂ , je t'Ă©cris aussi, avec des mots mis en musique, pour t'attirer dans ma toile d'araignĂ©e, et te croquer par le verbe aimer.
Blond, brun, rond, en forme de prune, peut m'importe, du moment qu'au moment ou j'ouvre la porte, je te vois, alors... peut- ĂȘtre que demain, au petit matin, avant que je ne sorte, je regarderai, cette boite aux lettres, peut-ĂȘtre aussi que je n'existe, que par ces proses Ă l'eau de roses, au goĂ»t merveille d'une mirabelle, Ă©cris par une femme, qui n'a jamais vraiment vĂ©cue, sans doute une oubliĂ©e de l'Ă©ternitĂ©.
Un petit matin triste, un ciel un peu gris, toi, encore endormi, te levant du lit, sans faire de bruit, je mâassois, pour m'assoupir, plongeant dans l'oubli de mes rĂȘves enfouis, au loin une voix se fait entendre, Je crie mon besoin de me faire comprendre, je chante Ă grand bruit de tambour, mon envie de connaĂźtre l'amour, il bouleverse mon coeur, il me donne du bonheur.
Ma joie est grande aujourd'hui, mĂȘme si, toujours tombe la pluie, le temps n'a plus d'emprise sur moi, puisque enfin tu nâes pas loin de moi, je suis prĂšs
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